LE SALUT

L’entraînement commence et se termine par un rituel de courtoisie, élément qui permet aux individus de travailler ensemble efficacement et en toute sécurité

Le sensei (professeur) en « seiza » fait face à ses élèves disposés devant lui sur une ou deux rangées (du côté du mur « shimoza »). Derrière lui se trouve le mur du « kamiza » (ou « shomen »). Dans le cas d’un nombre important d’élèves les assistants, les hôtes, les gradés anciens peuvent se placer sur une ligne à gauche du professeur (c’est le mur du « joseki ») et les débutants, alignés sur le mur d’en face à droite du professeur (mur du « shimozeki »).

  1. Le sensei se met en position à genoux, imité par les élèves qui suivent le rythme du plus haut gradé placé en bout de ligne à droite sur le shimoza.
  2. Le sensei se tourne d’un bloc du côté du « shomen », le mur derrière lui et l’éventuel autel, ou idéogramme qui le décore.
  3. Le plus haut gradé donne le signal du premier salut : « Shomen-ni-rei ! »
  4. Tout le monde s’incline face au « shomen ».
  5. Le sensei se retourne d’un seul mouvement face aux élèves alignés le long du « shimoza ».
  6. Le plus haut gradé donne le signal du deuxième salut : « Sensei-ni-rei ! » Les élèves s’inclinent pour saluer le professeur, qui leur rend leur salut en s’inclinant à son tour.
  7. Le plus haut gradé donne le signal du troisième salut :

« Otagai-ni-rei ! » Les élèves s’inclinent face au sensei qui s’incline dans le même temps. Les trois saluts représentent la forme complète du cérémonial. Dans une forme ordinaire, le salut au « shomen » peut être supprimé.