Les arts martiaux, et notamment le karaté sont complexes, et il n’est pas facile de se souvenir de tout ce qui en fait la richesse.
Pour faciliter le travail des plus jeunes pratiquants qui désireraient préparer leurs exposés de classes avec leur activité favorite, vous pouvez trouver ci-dessous un document de synthèse qui pourra servir de support de travail.
Le karaté est un art martial japonais.
Cependant, l’origine est okinawaïenne (une île de l’archipel des Riûkûy).
Son origine remonte aux premières formes de combat sans armes. Les premières traces d’une technique de coups de poing et de pied, relativement proche de la forme actuelle du karaté, apparaissent au Vie siècle de notre ère, en Chine ; un moine bouddhiste venu de l’Inde, Bodhidharma, également connu sous le nom de Daruma y mit au point une méthode qui fut propagée à travers le pays par ses disciples.
C’est Gichin Funakoshi, considéré comme le vrai père du karaté actuel, qui enthousiasma les japonais par la démonstration qu’il fit en 1922 à Tokyo au cours d’une fête sportive.
En japonais, le kanji (idéogramme) « kara » signifie le vide, « té » est la main ainsi que la technique que l’on réalise avec la main. On traduit littéralement « la main vide ».
Le karaté est la forme japonaise d’une technique de combat sans armes, mains et pieds nus. C’est une méthode d’attaque et de défense qui repose sur l’utilisation des possibilités naturellement offertes par le corps humain.
Le karaté consiste en un ensemble de coups frappés (atémis), soit des membres supérieurs (poing, main, coude, avant-bras), soit des membres inférieurs (pied, genou).
Le karaté comporte tous les moyens pour la mise hors de combat d’un assaillant ; rien, aucun coup ni aucune prise n’est interdit. A l’entraînement, toutefois, pour qu’un travail avec un partenaire soit possible, les coups sont portés mais toujours rigoureusement retenus avant l’impact ; cette règle, et le fait que les projections soient très rares, expliquent que le karaté pratiqué en salle ne présente aucun danger pour l’organisme.
L’entraînement commence et se termine par un rituel de courtoisie, le salut, élément qui permet aux individus de travailler ensemble efficacement en toute sécurité.
Le kimono (en japonais « chose que l’on porte sur soi ») est le vêtement traditionnel japonais et est souvent le vêtement d’entraînement des arts martiaux.
Le kimono est complété par une ceinture, dont la couleur évolue au fur et à mesure que le karatéka pratique l’art martial : on trouve dans l’ordre le blanc, jaune, orange, vert, bleu, marron, noir. Après la ceinture noire, ce sont des « dans » qui représentent le travail accompli. Il peut y avoir des ceintures de 2 couleurs pour les plus jeunes. Ex : jaune/orange.
Le tatami est le revêtement traditionnel du sol dans les habitations japonaises, maisons, temples, etc. c’est, partout dans le monde, le sol sur lequel se pratique les arts martiaux japonais, recouvrant intégralement le sol du dojo et ajoutant de la souplesse par rapport au sol.
Les valeurs que le karaté veut transmettre :
L’honneur (meiyo) : c’est la qualité essentielle. Nul ne peut se prétendre budōka (guerrier au sens noble du terme) s’il n’a pas une conduite honorable. Il conditionne notre attitude et notre manière d’être vis-à-vis des autres.
La fidélité (chujitsu) : il n’y a pas d’honneur sans fidélité et loyauté à l’égard de certains idéaux et de ceux qui les partagent. La fidélité symbolise la nécessité incontournable de tenir ses promesses et de remplir ses engagements.
La sincérité (seijitsu ou makoto) : la fidélité nécessite la sincérité dans les paroles et dans les actes. En karaté do, le salut est l’expression de cette sincérité ; c’est le signe qu’on ne déguise ni ses sentiments, ni ses pensées, qu’on se sait authentique.
Le courage (yuuki ou yuukan) : la force d’âme qui fait braver le danger et la souffrance s’appelle le courage. La bravoure, l’ardeur et surtout la volonté sont les supports de ce courage.
La bonté et la bienveillance (shinsetsu) : la bonté et la bienveillance sont des marques de courage qui dénotent une haute humanité. Elles nous poussent à l’entraide, à être attentifs à notre prochain et à notre environnement, à être respectueux de la vie.
La modestie et l’humilité (ken) : savoir être humble, exempt d’orgueil et de vanité, sans faux-semblant est le seul garant de la modestie.
La droiture (tadashi ou sei) : c’est suivre la ligne du devoir et ne jamais s’en écarter. Loyauté, honnêteté et sincérité sont les piliers de cette droiture.
Le respect (sonchoo) : la droiture engendre le respect à l’égard des autres et de la part des autres. La politesse est l’expression de ce respect dû à autrui, quelles que soient ses qualités, ses faiblesses ou sa position sociale.
Le contrôle de soi (seigyo) : cela doit être la qualité essentielle de toute ceinture noire. Il représente la possibilité de maîtriser nos sentiments, nos pulsions et de contrôler notre instinct. C’est l’un des principaux objectifs de la pratique du karaté, car il conditionne toute notre efficacité.